dimanche 31 mai 2009


TIZI OUZOU
Que se passe-t-il à l’ONAAPH ?
Par : Yahia Arkat

Le dossier sera bientôt finalisé et les sanctions ne manqueront pas alors de tomber sur les agents impliqués, cela conformément aux procédures de l’entreprise.
L’Office national d’appareillages et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) vient de sévir contre des agents affectés à l’unité audiologie de Tizi Ouzou, dont certains sont accusés par les malades clients de “malversations”. C’est après avoir constaté des anomalies dans la gestion de la boîte que la direction de l’ONAAPH a diligenté une commission d’enquête sur site. Huit agents ont été auditionnés par la commission régionale de discipline. Deux ont écopé de huit et six jours de mise à pied. Le chef de l’unité audiologie a fait valoir ses droits à la retraite mais l’on a appris que sa prime a été bloquée jusqu’aux conclusions de la commission chargée d’enquêter. Auditionnée elle aussi, une autre personne a pris un congé de maladie longue durée. Le directeur de l’unité ONAAPH de Tizi Ouzou, Mouloud Toudjine, n’exclut pas des poursuites judiciaires, dès lors que son entreprise a subi un préjudice moral, sans compter le préjudice pécuniaire occasionné à la Cnas et aux patients. Selon notre interlocuteur, les patients, généralement des personnes âgées, ayant subi des préjudices, seront pris en charge par l’entreprise, selon les recommandations de la direction générale de l’office. Le dossier sera bientôt finalisé et les sanctions ne manqueront pas alors de tomber sur les agents impliqués, cela conformément aux procédures de l’entreprise. “Le DG a insisté sur la prise en charge”, affirme M. Toudjine, qui a fait état de l’audition des patients auteurs des réclamations. Le nouveau responsable de l’unité a refusé de déclarer quoi que ce soit sur cette affaire qui a défrayé la chronique sur la place de Tizi. “Voyez avec mes responsables à Alger”, nous a-t-il rétorqué sèchement. Contactée par nos soins, la directrice de l’unité audiologie au niveau de la direction générale de l’ONAAPH à Alger a dû se déplacer au niveau de l’unité audiologie de Tizi Ouzou pour voir de quoi il s’agit. Une quarantaine de patients ont fait des réclamations que l’ONAAPH s’est empressé de prendre en charge, selon l’affirmation de notre interlocuteur. Parmi eux, une vieille malentendante de Larbaâ Nath Irathen se dit être “victime d’une escroquerie orchestrée par certains agents de l’ONAAPH de Tizi Ouzou”, écrit-elle dans sa requête adressée au directeur de l’unité de Tizi Ouzou. Cette vieille femme a bénéficié d’une prothèse auditive à 80% en mars 2003. Pour la renouveler, elle s’est vue proposer une prise en charge à 80% accordée déjà à une patiente décédée, en payant les 20% restants. Soit 8 360 DA. Mais elle n’a rien vu venir depuis. De guerre lasse, elle a recouru à un privé, Audifel, en achetant une prothèse à 28 000 DA. Mais pour se faire rembourser à la Cnas, elle devait justifier qu’elle n’a pas bénéficié de prothèse ONAAPH. Or, voilà qu’elle découvre qu’une prise en charge a été accordée sur son compte et à son insu en juillet 2007. “Il s’agit d’un détournement”, dénonce-t-elle. M. Toudjine veut visiblement tourner la page ; c’est de l’histoire ancienne, pour lui, même s’il promet de prendre en charge les patients arnaqués. Des efforts sont orientés vers l’amélioration des prestations de services. “Nous pratiquons des prix concurrentiels à la portée des petites bourses avec garantie et service après-vente”, renchérit-il. Un détour au sein de l’unité audiologie de Tizi Ouzou nous fait voir que des améliorations ont été faites quant aux conditions d’accueil et de prestations, au grand bonheur des patients.

La justice ayant tranché en leur faveur
Les travailleurs de l’ONAAPH exigent leur régularisation
24 Mai 2009

Un ultimatum de quatre jours, a été donné à l’administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais.
Les techniciens de l’Office national d’appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) ont observé, hier, un sit-in au niveau du CHU de Ben Aknoun, à Alger, pour réclamer leur prime de nuisance, qui n’est plus perçue depuis 2001.Exposés à plusieurs dangers du fait de la manipulation de produits chimiques, les techniciens de l’ONAAPH ont, de tout temps, précisent-ils, «perçu une prime de nuisance qui leur revient de droit». Pour appuyer davantage leurs propos, ils exhibent leurs bulletins de paie pour prouver que cette prime est suspendue depuis 2001.Rencontrés sur place, des techniciens ont expliqué à Midi Libre, la genèse de l’affaire qui remonte à 2001, date à laquelle les employés découvrent que la prime de nuisance ne figure plus sur leurs fiches de paie. Renseignement pris auprès de l’administration, cette dernière prétexte l’avoir incluse dans le salaire selon les dispositions de la convention collective signée en 2001.Saisie par les employés en 2007, l’Inspection du travail d’Alger convoque les deux parties pour une tentative de réconciliation qui se traduit par un échec suite à l’absence du représentant de l’ONAPH. Par conséquent, l’inspecteur du travail rédigea un procès-verbal de non réconciliation.Face à l’«entêtement» de l’administration, une action en justice est entamée en 2009. Au mois de février dernier, la justice tranchera en faveur des employés par une décision «rétroactive», ce qui signifie que les employés ont droit à un rappel concernant leur prime de nuisance depuis 2001.Désemparés, les techniciens de l’ONAAPH ne trouvent pas d’explications au comportement de leur administration. Afin de contenir le mouvement de protestation et d’accompagner les salariés, des représentants de la section locale de l’UGTA ont été dépêchés sur place, hier.Nous apprenons, de source sûre qu’un ultimatum de quatre jours, soit d’ici mercredi, a été donné à l’administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Faute de quoi, les travailleurs menacent de durcir davantage le mouvement de protestation. Notons enfin, que toutes nos tentatives de joindre les responsables de l’administrataion en question sont demeurées vaines.
Par : Said Zentar
ONAAPH (Appareillages pour handicapés)
Licencié, le directeur crie à la hogra
C’est un responsable profondément en colère face à ce qu’il considère comme une « ingratitude de ses supérieurs hiérarchiques », qui nous a rendu visite pour dénoncer ce qu’il estime être comme « des dérives de la direction générale de l’office national d’appareillages et d’accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH), relevant du ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. »
« En date du 13 décembre 2005, le ministre de tutelle, en visite dans la région, avait donné des instructions pour la reconstruction de l’unité ONAAPH de Chlef, à Haï Radar, en remplacement des installations en préfabriqué. J’ai alors engagé les démarches nécessaires pour obtenir le terrain d’assiette et établir les plans de réalisation. Par lettre n° 569 du 8 mai 2007, la wilaya nous avait informés qu’une assiette foncière a été dégagée pour ledit projet et qu’il ne reste que le lancement des travaux. En réponse, j’ai adressé une lettre au chef de l’exécutif de la wilaya dans laquelle je l’ai remercié pour cette aide, tout en tenant informée ma tutelle », déclare A.A., l’ex-directeur de l’unité. Cependant, et contre toute attente, il reçoit de sa direction générale, le 25 juin 2007, soit le lendemain de sa missive, un avertissement suivi d’un licenciement pour « n’avoir pas voulu se décharger du dossier de construction de l’unité de Chlef ». « Je n’ai jamais outrepassé mes prérogatives et je n’ai fait que ce qu’on ma demandé de faire. Je considère cela comme une décision arbitraire qui ne vise qu’à saboter le projet, dont je suis la première victime », lance-t-il avant de solliciter l’intervention du wali de Chlef auprès du ministre concerné « pour, dit-il, réparer cette injustice. »
Par A. Y.

samedi 30 mai 2009

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
OFFICE NATIONAL D’APPAREILLAGES ET D’ACCESSOIRES POUR PERSONNE HANDICAPEES
09, BOULEVARD VICTOR HUGO – ALGER / 021. 71. 80. 02 / 021. 71. 90. 62.

Alger, le 24 mars 2009

Les Travailleurs de l’ONAAPH

A
Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi
et de la Sécurité Sociale

Nous, cadres et travailleurs de l’Office, avons le regret, encore une fois, de signaler à votre excellence des irrégularités, des dépassements, des manquements flagrants aux lois de la république et la gabegie qui règnent à notre Office. L’équipe tyrannique du Sieur DJELLAL, dont la plupart sont des retraités contractuels, ont saccagé notre Office et l’ont vulnérabilisé, par de l’affairisme, les indénombrables malversations, les agissements illégaux et du trafic mafieux. N’ayant personne vers qui se tourner et sur qui compter, à l’exception de votre excellence, voulons bien dénoncer tous ces délits et les trafiquants en tout genre et de tout poil surtout ceux, de notre Direction Générale, qui s’occupent directement des transactions douteuses et frauduleuses.
Il est à craindre, Monsieur le Ministre, qu’il y ait à un moment des scandales financiers à l’aspect de catastrophe économique au sein de notre entreprise à l’instar de « KHALIFA GROUPE ». De ce fait, nous avons l’honneur de venir par la présente requête vous demander, Monsieur le Ministre, de bien vouloir se pencher sur notre cas en diligentant une commission d’enquête auprès de notre Office avant que nos rapaces de dirigeants viennent à bout de leur sale besogne.

Nous portons à votre connaissance, Monsieur le Ministre, qu’en parallèle à deux événements majeurs qui ont marqué le mois de mars en cours, à savoir :

1) L’inauguration scandaleuse, en date du 18 mars 2009, de la salle de rééducation, de cent sept mètres carrés (107 m2), de l’unité de BENAKNOUN – Alger, à laquelle vous avez été invité, Monsieur le Ministre, et qui a coûté la bagatelle de deux milliards deux cent cinquante trois millions sept cent soixante cinq mille cent quarante deux dinars et dix sept centimes (2.253.765.142,17 Cts) au lieu de trois cents vingt et un millions de centimes (321.000.000,00 Cts), à raison de trois millions de centimes (3.000.000,00 Cts) le mètre carré bâti fini,

2) Le blocage du compte bancaire de cette même unité en date du 23 mars 2009, par un huissier de justice, suite à un jugement définitif et exécutoire, délivré par le tribunal d’Alger concernant les rappels des indemnités de nuisance dues aux travailleurs de notre office qui ont été supprimées à tord par notre Directeur Général, en sa qualité de président de la commission qui a élaboré la convention collective en 2001, assisté par le Sieur SEBAI, simple technicien en mécanique et actuel directeur central technique. Ce contentieux, très mal géré par la direction générale, particulièrement par sa juriste en l’occurrence Mlle BENKACI, de surcroît directrice centrale de l’administration, a abouti à ce résultat catastrophique qui se chiffre à plus de 26 (vingt-six) milliards de centimes et au risque de fermer l’entreprise pour banqueroute (faillite).


½ ../..


Sans vergogne, ni foi ni loi et profitant toujours de la naïveté des travailleurs, une escroquerie et une arnaque scandaleuse et unique en son genre s’est produite à l’occasion de l’anniversaire de notre office, quant notre Direction Générale a acheté, en pleine saison printanière pour ne pas dire période chaude et sans aucune consultation restreinte préalable ni appel d’offre, mille quatre cents cinquante trois (1453) couvertures (couettes) d’une très mauvaise qualité, avec une somme astronomique de quatre cent vingt trois millions six cent vingt trois mille cinq cent quarante cinq dinars et soixante huit centimes (423.623.545,68 Cts), au profit soi-disant de tous les travailleurs de l’office à travers le territoire national, chez un même fournisseur, possédant un atelier de confection archaïque dans un coin perdu, de surcroît très proche parent (sœur) d’un cadre supérieur de l’entreprise (retraité contractuel), à un prix unitaire deux fois et demie (2,5 fois) supérieur au prix détail appliqué sur le marché local. Au lieu de profiter des prix préférentiels par rapport à la quantité très importante des couvertures achetées et faire jouer la concurrence à travers les différentes régions du pays, des surcoûts viennent se greffer au coût d’achat tels que les frais de transport et les frais de missions colossaux des syndicalistes véreux en villégiature transformés à l’occasion en livreurs (facteurs de la honte) à partir de l’Algérois.

La livraison partielle de cette MARCHANDISE (couette) a été effectuée au niveau de quelques unités seulement sans aucun document ou pièces probantes retraçant son acheminement (ni bon de livraison, ni bon de cession, ni décharge, ni renseignement du fournisseur, ni rien du tout).

Toute cette opération s’est accomplie avec la complicité du président du Comité de Participation, en l’occurrence le Sieur BOUCHELITI, qui a été désigné par le D.G., en passant tout simplement par le bureau syndical, car vous ne trouverez aucune trace de son élection dans une quelconque structure (instance) de base et l’Administration Centrale laisse faire sans lever le petit doigt et se trouve de fait, pas tout à fait, coupable mais responsable de ce genre de dérive. Alors que les Œuvres Sociales sont en situation de découvert (déficit) et en dépassement par rapport aux cotisations des travailleurs dues par l’employeur et qu’en face des prêts sociaux tels que « mariage et décès » de plusieurs travailleurs restent toujours bloqués par cette instance.

Comme il y a à boire et à manger au niveau des œuvres sociales dont la gestion centralisée a toujours été opaque, il fallait des hommes de paille du D.G. et qui mieux que Messieurs BOUCHELITI N. et FERRADJI M. pour cette tâche et qui mieux qu’eux pour couvrir les antécédents de cette instance au passé très trouble, mais malheureusement jamais auditée et la Direction Centrale des Finances et Comptabilité laisse faire sans demander et exiger des comptes.

Dans l’attente des conclusions de la commission d’enquête que vous voulez bien dépêcher sur les lieux, Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués.


Copie :

Monsieur le président de la république,
Monsieur le premier ministre.
Monsieur le Procureur Général
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
O.N.A.A.P.H. – CADRES SUPERIEURS DE LA DIRECTION GENERALE

A MONSIEUR LE MINISTRE
DU MTESS

Si ce courrier arrive jusqu’à vous, ce qui n’est pas évident, car d’après Monsieur DJELLAL Fateh, notre Directeur Général, il est sous la protection de Monsieur BAKHTAOUI, votre propre conseiller, et bien d’autres cadres supérieurs de votre Ministère, qui reçoivent en contre partie des services et des cadeaux considérables de notre Office, ayant une tracabilité au niveau de notre comptabilité, nous vous implorons encore une fois, Monsieur le Ministre, d’envoyer une commission pour confirmer les différentes malversations que nous vous avons déjà signalées et celles gravissimes et délictuelles que nous vous relatons maintenant.

Une opération, entachée d’irrégularité, d’achat d’axes (pièces détachées), chambre à air et pneus pour fauteuil roulant, avec des sommes colossales, qui enfreint toutes les procédures de l’entreprise en la matière et transgresse abusivement les obligations légales édictées par le code des marchés publics, a été effectuée, de gré à gré, avec un fournisseur dénommé « NATRAD » (seul candidat), qui est en réalité le frère du Sieur BELHADJ, S/Dir. des finances au niveau de notre D.G. et proche parent de Mr DJELLAL F. Cet achat a été effectué sans qu’il passe par la commission des marchés et sans son aval préalable. Et le président de cette dernière, en l’occurrence Monsieur BOUAFIA M., n’a pas voulu cautionner cet achat et a catégoriquement rejeté postérieurement cette opération pour justement irrégularité et inobservation des procédures légales.
Il se trouve également que ces axes ne sont pas aux dimensions et normes exigées et ne répondent nullement à la qualité minimale requise, alors pour cacher ces défauts un fraisage et un chariotage, entre autres, doivent se faire systématiquement pour les rectifier avant leur pose sur les roues des fauteuils roulants, fabriqués au niveau de notre unité de production de TIGZIRT, ce qui engendre un surcoût considérable et se répercute négativement (gravement) et immanquablement sur la qualité de ces derniers et qui était déjà à la limite de l’acceptable et l’admissible.

Monsieur DJELLAL F. afin de préserver son fauteuil, de riposter aux multiples dénonciations dont il fait l’objet et de tromper son entourage, par des manœuvres grossières d’un autre âge, n’a pas trouvé mieux que de faire pression sur les Directeurs d’unité afin qu’ils lui établissent une motion de soutien, comme si on l’avait élu au poste, dans un premier temps, du moment que la plupart d’entre eux sont à sa solde. Dans un deuxième temps, il a refait la même démarche avec les cadres centraux, les assistants et les directeurs d’agences, alors que la plupart d’entre eux ne peuvent le sentir.

Cette naïveté démontre la bassesse de son niveau intellectuel et de son raisonnement qui se trouvent au raz des pâquerettes. Cela démontre aussi que les différents écrits que nous avons transmis ont un caractère de véracité qui ont fait réagir le Directeur Général, mais, malheureusement, dans le mauvais sens.

En effet, les droits des travailleurs continuent à être bafoués, le népotisme, les passe-droits, la corruption, le pillage et la mauvaise gestion continuent à régner en maître.

Dans l’espoir que cette situation dramatique se dénoue, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de croire à notre profonde considération.
MINISTERE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
O.N.A.A.P.H. / 09, BOULEVARD VICTOR HUGO ALGER.: 021.71.80.02 / 021.71.90.62

MONSIEUR LE MINISTRE

Il y a quelques jours, plus exactement le mercredi 18-03-2009, vous avez été invité pour inaugurer une salle de rééducation à l’ONAAPH unité de BENAKNOUN – Alger. Cette salle ne dépassant pas les 100 M2 et qui a coûté la bagatelle de plus de deux milliards de centimes, est en réalité une salle de sport pour le staff de la direction générale et leurs amis et qui ne rapporte aucun bénéfice à notre office.

Cette inauguration était de la poudre aux yeux et ce dont on ne vous a pas informé à ce moment, c’est que cette même unité était en phase d’explosion sociale et qu’en date du 23-03-2009 son compte bancaire vient d’être bloqué et débité d’office par un huissier de justice suite à un jugement (social) de dernier ressort délivré par le tribunal d’Alger.
Ce contentieux concerne les rappels des indemnités de nuisance dues aux travailleurs de cette unité dans un 1er temps et à tous les travailleurs de l’ONAAPH par jurisprudence dans un 2eme temps.
Ces rappels datent de 2001, date à laquelle la direction générale, inspirée par le Sieur SEBAI, simple technicien en mécanique et actuel directeur central technique, a décidé purement et simplement de supprimer les dites indemnités de nuisance, un acquis fondamental.
Ce contentieux, très mal géré par la direction générale, particulièrement par sa juriste en l’occurrence Mlle BENKACI, de surcroît directrice centrale de l’administration, a abouti à ce résultat catastrophique qui se chiffre à plus de 26 (vingt-six) milliards de centimes et au risque de cessation de paiement et de la faillite de l’entreprise.
D’autres contentieux vont apparaître et aggraver la situation à cause de l’incompétence des dirigeants de l’office dont la plupart sont des retraités contractuels, à savoir :
- Blocage des échelons,
- Blocage des rappels de frais de missions,
- Blocage des promotions,
- Blocage de la prime de rendement collective (PRC),…etc

La direction générale continue dans sa politique de blocage avec la complicité du syndicat illégitime, compromis, à la solde du D.G. et qui ne défend que ses propres intérêts matériels, malgré les dispositions conventionnelles et se refuse à octroyer les droits légaux des travailleurs.

Si ces dépassements se transforment en contentieux, l’issue inévitable serait un autre jugement en faveur des travailleurs lésés, avec des portées financières inimaginables et des perturbations incommensurables.


Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments de très haute considération




Copie :
Monsieur le président de la république,
Monsieur le premier ministre.
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
O.N.A.A.P.H. – CADRES SUPERIEURS DE LA DIRECTION GENERALE / 09, BOULEVARD VICTOR HIGO – ALGER / TEL. : 021.71.80.02 – FAX. : 021.71.90.62.

A
MONSIEUR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE


Si ce courrier arrive jusqu’à vous, ce qui n’est pas évident, car d’après Monsieur DJELLAL Fateh, notre Directeur Général, il est sous la protection de Monsieur BAKHTAOUI, votre propre conseiller, et bien d’autres cadres supérieurs de votre Ministère, qui reçoivent en contre partie des services et des cadeaux considérables de notre Office, ayant une tracabilité au niveau de notre comptabilité, nous vous implorons encore une fois, Monsieur le Ministre, d’envoyer une commission pour confirmer les différentes malversations que nous vous avons déjà signalées et celles gravissimes et délictuelles que nous vous relatons maintenant.

Une opération, entachée d’irrégularité, d’achat de 4000 axes (pièces détachées), chambre à air et pneus pour fauteuil roulant, avec des sommes colossales, qui enfreint toutes les procédures de l’entreprise en la matière et transgresse abusivement les obligations légales édictées par le code des marchés publics, a été effectuée, de gré à gré, avec un fournisseur dénommé « NATRAD » (seul candidat), qui est en réalité le frère du Sieur BELHADJ, S/Dir. des finances au niveau de notre D.G. et proche parent de Mr DJELLAL F. Cet achat a été effectué sans qu’il passe par la commission des marchés et sans son aval préalable. Et le président de cette dernière, en l’occurrence Monsieur BOUAFIA M., n’a pas voulu cautionner cet achat et a catégoriquement rejeté postérieurement cette opération pour justement irrégularité et inobservation des procédures légales.
Il se trouve également que ces axes ne sont pas aux dimensions et normes exigées et ne répondent nullement à la qualité minimale requise, alors pour cacher ces défauts un fraisage et un chariotage, entre autres, doivent se faire systématiquement pour les rectifier avant leur pose sur les roues des fauteuils roulants, fabriqués au niveau de notre unité de production de TIGZIRT, ce qui engendre un surcoût considérable et se répercute négativement (gravement) et immanquablement sur la qualité de ces derniers et qui était déjà à la limite de l’acceptable et l’admissible.

Monsieur DJELLAL F. afin de préserver son fauteuil, de riposter aux multiples dénonciations dont il fait l’objet et de tromper son entourage, par des manœuvres grossières d’un autre âge, n’a pas trouvé mieux que de faire pression sur les Directeurs d’unité afin qu’ils lui établissent une motion de soutien, comme si on l’avait élu au poste, dans un premier temps, du moment que la plupart d’entre eux sont à sa solde. Dans un deuxième temps, il a refait la même démarche avec les cadres centraux, les assistants et les directeurs d’agences, alors que la plupart d’entre eux ne peuvent le sentir.

Cette naïveté démontre la bassesse de son niveau intellectuel et de son raisonnement qui se trouvent au raz des pâquerettes. Cela démontre aussi que les différents écrits que nous avons transmis ont un caractère de véracité qui ont fait réagir le Directeur Général, mais, malheureusement, dans le mauvais sens.

En effet, les droits des travailleurs continuent à être bafoués, le népotisme, les passe-droits, la corruption, le pillage et la mauvaise gestion continuent à régner en maître.


Dans l’espoir que cette situation dramatique se dénoue, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de croire à notre profonde considération.
MINISTERE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE (M.T.E.S.S.)
OFFICE NATIONAL D’APPAREILLAGES ET D’ACCESSOIRES POUR PERSONNE HANDICAPEES ----- O.N.A.A.P.H. / 09, BOULEVARD VICTOR HUGO – ALGER


A

MONSIEUR LE MINISTRE DU MTESS

Nous avons l’honneur de venir respectueusement vous informer des derniers scandales qui secouent notre entreprise, affaiblie davantage par la situation délétère qui sévit que nos dirigeants ne cessent d’accabler.

Encore une fois vos instructions sur le recrutement des retraités sont bafouées par notre Directeur Général. Le dernier arrivé est Monsieur HOUARI ancien sous directeur central parti en retraite proportionnelle ces trois derniers mois et rappelé avec pour mission de prendre en charge les réponses aux multiples dénonciations qui vous sont transmises sur les malversations régnant à notre Office et de les justifier par un verbiage inutile et vain, les actes étant avérés.

Nous allons voir la parade que l’équipe de M. DJALLAL va trouver à propos de l’affaire d’escroquerie et de détournement d’appareils auditifs du centre de TIZI-OUZOU dont les victimes sont des gens âgés et la plupart des anciens MOUDJAHIDINES qui se sont plaints il y a de cela plus d’une année sans qu’ils soient rétablis dans leur droit.
Cette escroquerie et détournement, confirmés par un rapport d’audit interne, ont été couverts, par esprit de clanisme et de régionalisme, notamment par Mlle BENKACI, Directrice Centrale de l’Administration, juriste et de surcroît proche parente de l’incriminé, censée résoudre ce problème et déposer plainte au niveau de la justice, mais malheureusement l’incriminé, en l’occurrence M. MESSAOUDI, chef du centre en question, coule des jours tranquilles après avoir été admis à la retraite sans être aucunement inquiété.
Cette couverture n’est pas aussi gratuite que cela puisse paraître car une opération d’achat à l’importation d’un stock très important d’appareils auditifs défectueux et inutilisables de plus de deux millions de centimes l’unité a été opéré auparavant coûtant des centaines de millions à l’entreprise. Ce stock reste toujours dissimulé dans des magasins sordides à l’abri des regards.

Le dernier scandale qui fragilise l’office à plus d’un titre et celui « de la prime de nuisance », un acquis supprimé à tort des salaires des travailleurs, sans aucune concertation ni accord préalables, il y a de cela quelques années déjà. Ce terrible litige n’a pas été réglé malgré une récente décision de justice et la grogne sociale commence à se manifester particulièrement à l’unité de BENAKNOUN.
Le montant de ce préjudice estimé à 130 millions de D.A. est colossal et ne peut être supporté par l’office. La régularisation de cette prime devra être généralisée à tous les travailleurs sur le territoire national. Cette préjudiciable et monstrueuse erreur de gestion est due à l’incompétence des cadres impliqués dans la conception de la convention collective.

En attendant les décisions que vous jugerez utiles, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments de très haute considération.