dimanche 31 mai 2009


La justice ayant tranché en leur faveur
Les travailleurs de l’ONAAPH exigent leur régularisation
24 Mai 2009

Un ultimatum de quatre jours, a été donné à l’administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais.
Les techniciens de l’Office national d’appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) ont observé, hier, un sit-in au niveau du CHU de Ben Aknoun, à Alger, pour réclamer leur prime de nuisance, qui n’est plus perçue depuis 2001.Exposés à plusieurs dangers du fait de la manipulation de produits chimiques, les techniciens de l’ONAAPH ont, de tout temps, précisent-ils, «perçu une prime de nuisance qui leur revient de droit». Pour appuyer davantage leurs propos, ils exhibent leurs bulletins de paie pour prouver que cette prime est suspendue depuis 2001.Rencontrés sur place, des techniciens ont expliqué à Midi Libre, la genèse de l’affaire qui remonte à 2001, date à laquelle les employés découvrent que la prime de nuisance ne figure plus sur leurs fiches de paie. Renseignement pris auprès de l’administration, cette dernière prétexte l’avoir incluse dans le salaire selon les dispositions de la convention collective signée en 2001.Saisie par les employés en 2007, l’Inspection du travail d’Alger convoque les deux parties pour une tentative de réconciliation qui se traduit par un échec suite à l’absence du représentant de l’ONAPH. Par conséquent, l’inspecteur du travail rédigea un procès-verbal de non réconciliation.Face à l’«entêtement» de l’administration, une action en justice est entamée en 2009. Au mois de février dernier, la justice tranchera en faveur des employés par une décision «rétroactive», ce qui signifie que les employés ont droit à un rappel concernant leur prime de nuisance depuis 2001.Désemparés, les techniciens de l’ONAAPH ne trouvent pas d’explications au comportement de leur administration. Afin de contenir le mouvement de protestation et d’accompagner les salariés, des représentants de la section locale de l’UGTA ont été dépêchés sur place, hier.Nous apprenons, de source sûre qu’un ultimatum de quatre jours, soit d’ici mercredi, a été donné à l’administration afin de régler tous les litiges, salaires impayés, annulation des décisions de mutation, et application de la décision de justice dans les plus bref délais. Faute de quoi, les travailleurs menacent de durcir davantage le mouvement de protestation. Notons enfin, que toutes nos tentatives de joindre les responsables de l’administrataion en question sont demeurées vaines.
Par : Said Zentar

3 commentaires:

Anonyme a dit…

A

Monsieur Abdelmadjid Sidi Said
Secrétaire Général de l’UGTA

Nous travailleurs de l’ONAAPH, des unités de Benaknoun, Tizi-ouzou, Sidi-Bel-Abbès, Khroub, Biskra et Oran, dénonçons le népotisme, la HOGRA et la compromission de notre syndicat et à sa tête le Sieur MEHANNI Ali, secrétaire général illettré et analphabète qui nous a trahi et marché avec l’employeur contre nos intérêts les plus élémentaires et réglementaires.
Les travailleurs de Benaknou ayant obtenu des jugements en leur faveur pour la régularisation de leur « prime de nuisance » sont menacés par le DG, fort du soutien et de la complicité du bureau syndical, de licenciement s’ils venaient à s’acquitter de leur droit. Ce qui est un droit pour tous les travailleurs de l’ONAAPH est refusé par le DG.
Les droits des travailleurs portés sur la convention collective ne leur sont pas donnés (avancement a l’échelon, rappels frais de mission et complément de frais de mission, mise à jour des nuisances, prime de panier, discrimination dans les salaires entre productifs et les autres, prime de rendement collective -PRC-…). Au moment où des droits salariaux sont refusés aux travailleurs, des recrutements de retraités à outrance et sans aucune utilité pour l’entreprise sont opérés au niveau de la DG.

Pour éviter les confrontations avec les travailleurs qui ont d’énormes difficultés et problèmes socioprofessionnels et faire face aux multiples dérives et dérapages de l’employeur, les pseudo syndicalistes ont préféré, comme des lâches, fuir la dure réalité du terrain, et s’offrir, aux frais de la princesse, de longs voyages de tourisme tantôt à Annaba, tantôt à Oran et cette semaine à Touggourt.

Cette bande de voyous, charognards, partisans et courtisans, en phase avec les attentes légitimes des travailleurs, n’a réglé aucun problème depuis son installation et ne s’occupe d’aucune doléance formulée par les travailleurs à l’exception de ses propres profits et avantages matériels.

Au lieu de batailler, comme des hommes dignes de confiance, pour arracher de nouveaux avantages socioprofessionnels et défendre avec fermeté les acquis des travailleurs, le Sieur MEHANNI Ali et consort contribuent activement dans l’exécution de la politique répressive et despotique du DG en proférant des menaces de mise à l’écart et de licenciement à l’encontre de tout travailleur qui ose rappeler, à l’employeur, ses droits bafoués.
Le comble, c’est qu’avant chaque déplacement, cette bande de malfrats, se réunie avec le DG, qui lui jette à l’occasion quelques os et lui dicte ses propres démarches à suivre, en s’ingérant outrageusement même dans la gestion des œuvres sociales.

La déception des travailleurs est rendue encore plus amère par les raisons que le Sieur MEHANNI, analphabète et idiot à l’extrême, avance pour motiver son choix de suivre la politique de gestion chaotique du DG dont le bilan est des plus calamiteux notamment dans son volet ressources humaines. En faisant son choix, le Sieur MEHANNI, a pris le risque d’enfoncer l’Office dans l’inertie et la poursuite du bricolage qui a tenu lieu de philosophie d’action.

Nous demandons votre intervention, Monsieur le Secrétaire Général, pour relever ce syndicat pourri qui mange dans le creux de la main du DG, qui a failli à sa mission de défendre nos intérêts et qui bien au contraire défend la démarche en faillite de l’employeur sans réserve.
Bien des contentieux attendent notre Office et son équilibre est mis en danger par l’incompétence et la politique de gestion désastreuse menée par l’actuel DG maniaque, sadique et de surcroît PD, qui n’a pas dépassé le cycle d’instruction moyen, et ses complices collaborateurs homosexuels retraités magouilleurs que ni notre avenir ni celui de notre office les intéressent.

Dans l’attente agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations syndicales.

Anonyme a dit…

IL FALAIT CHOISIR DES EXPRESSION PLUS RESPECTABLES DIGNE DE VOTRE CAUSE....

Anonyme a dit…
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