samedi 30 mai 2009

MINISTERE DU TRAVAIL DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
O.N.A.A.P.H. / 09, BOULEVARD VICTOR HUGO ALGER.: 021.71.80.02 / 021.71.90.62

MONSIEUR LE MINISTRE

Il y a quelques jours, plus exactement le mercredi 18-03-2009, vous avez été invité pour inaugurer une salle de rééducation à l’ONAAPH unité de BENAKNOUN – Alger. Cette salle ne dépassant pas les 100 M2 et qui a coûté la bagatelle de plus de deux milliards de centimes, est en réalité une salle de sport pour le staff de la direction générale et leurs amis et qui ne rapporte aucun bénéfice à notre office.

Cette inauguration était de la poudre aux yeux et ce dont on ne vous a pas informé à ce moment, c’est que cette même unité était en phase d’explosion sociale et qu’en date du 23-03-2009 son compte bancaire vient d’être bloqué et débité d’office par un huissier de justice suite à un jugement (social) de dernier ressort délivré par le tribunal d’Alger.
Ce contentieux concerne les rappels des indemnités de nuisance dues aux travailleurs de cette unité dans un 1er temps et à tous les travailleurs de l’ONAAPH par jurisprudence dans un 2eme temps.
Ces rappels datent de 2001, date à laquelle la direction générale, inspirée par le Sieur SEBAI, simple technicien en mécanique et actuel directeur central technique, a décidé purement et simplement de supprimer les dites indemnités de nuisance, un acquis fondamental.
Ce contentieux, très mal géré par la direction générale, particulièrement par sa juriste en l’occurrence Mlle BENKACI, de surcroît directrice centrale de l’administration, a abouti à ce résultat catastrophique qui se chiffre à plus de 26 (vingt-six) milliards de centimes et au risque de cessation de paiement et de la faillite de l’entreprise.
D’autres contentieux vont apparaître et aggraver la situation à cause de l’incompétence des dirigeants de l’office dont la plupart sont des retraités contractuels, à savoir :
- Blocage des échelons,
- Blocage des rappels de frais de missions,
- Blocage des promotions,
- Blocage de la prime de rendement collective (PRC),…etc

La direction générale continue dans sa politique de blocage avec la complicité du syndicat illégitime, compromis, à la solde du D.G. et qui ne défend que ses propres intérêts matériels, malgré les dispositions conventionnelles et se refuse à octroyer les droits légaux des travailleurs.

Si ces dépassements se transforment en contentieux, l’issue inévitable serait un autre jugement en faveur des travailleurs lésés, avec des portées financières inimaginables et des perturbations incommensurables.


Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments de très haute considération




Copie :
Monsieur le président de la république,
Monsieur le premier ministre.

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