samedi 30 mai 2009

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
O.N.A.A.P.H. – CADRES SUPERIEURS DE LA DIRECTION GENERALE

A MONSIEUR LE MINISTRE
DU MTESS

Si ce courrier arrive jusqu’à vous, ce qui n’est pas évident, car d’après Monsieur DJELLAL Fateh, notre Directeur Général, il est sous la protection de Monsieur BAKHTAOUI, votre propre conseiller, et bien d’autres cadres supérieurs de votre Ministère, qui reçoivent en contre partie des services et des cadeaux considérables de notre Office, ayant une tracabilité au niveau de notre comptabilité, nous vous implorons encore une fois, Monsieur le Ministre, d’envoyer une commission pour confirmer les différentes malversations que nous vous avons déjà signalées et celles gravissimes et délictuelles que nous vous relatons maintenant.

Une opération, entachée d’irrégularité, d’achat d’axes (pièces détachées), chambre à air et pneus pour fauteuil roulant, avec des sommes colossales, qui enfreint toutes les procédures de l’entreprise en la matière et transgresse abusivement les obligations légales édictées par le code des marchés publics, a été effectuée, de gré à gré, avec un fournisseur dénommé « NATRAD » (seul candidat), qui est en réalité le frère du Sieur BELHADJ, S/Dir. des finances au niveau de notre D.G. et proche parent de Mr DJELLAL F. Cet achat a été effectué sans qu’il passe par la commission des marchés et sans son aval préalable. Et le président de cette dernière, en l’occurrence Monsieur BOUAFIA M., n’a pas voulu cautionner cet achat et a catégoriquement rejeté postérieurement cette opération pour justement irrégularité et inobservation des procédures légales.
Il se trouve également que ces axes ne sont pas aux dimensions et normes exigées et ne répondent nullement à la qualité minimale requise, alors pour cacher ces défauts un fraisage et un chariotage, entre autres, doivent se faire systématiquement pour les rectifier avant leur pose sur les roues des fauteuils roulants, fabriqués au niveau de notre unité de production de TIGZIRT, ce qui engendre un surcoût considérable et se répercute négativement (gravement) et immanquablement sur la qualité de ces derniers et qui était déjà à la limite de l’acceptable et l’admissible.

Monsieur DJELLAL F. afin de préserver son fauteuil, de riposter aux multiples dénonciations dont il fait l’objet et de tromper son entourage, par des manœuvres grossières d’un autre âge, n’a pas trouvé mieux que de faire pression sur les Directeurs d’unité afin qu’ils lui établissent une motion de soutien, comme si on l’avait élu au poste, dans un premier temps, du moment que la plupart d’entre eux sont à sa solde. Dans un deuxième temps, il a refait la même démarche avec les cadres centraux, les assistants et les directeurs d’agences, alors que la plupart d’entre eux ne peuvent le sentir.

Cette naïveté démontre la bassesse de son niveau intellectuel et de son raisonnement qui se trouvent au raz des pâquerettes. Cela démontre aussi que les différents écrits que nous avons transmis ont un caractère de véracité qui ont fait réagir le Directeur Général, mais, malheureusement, dans le mauvais sens.

En effet, les droits des travailleurs continuent à être bafoués, le népotisme, les passe-droits, la corruption, le pillage et la mauvaise gestion continuent à régner en maître.

Dans l’espoir que cette situation dramatique se dénoue, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de croire à notre profonde considération.

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