samedi 30 mai 2009

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA SECURITE SOCIALE
OFFICE NATIONAL D’APPAREILLAGES ET D’ACCESSOIRES POUR PERSONNE HANDICAPEES
09, BOULEVARD VICTOR HUGO – ALGER / 021. 71. 80. 02 / 021. 71. 90. 62.

Alger, le 24 mars 2009

Les Travailleurs de l’ONAAPH

A
Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi
et de la Sécurité Sociale

Nous, cadres et travailleurs de l’Office, avons le regret, encore une fois, de signaler à votre excellence des irrégularités, des dépassements, des manquements flagrants aux lois de la république et la gabegie qui règnent à notre Office. L’équipe tyrannique du Sieur DJELLAL, dont la plupart sont des retraités contractuels, ont saccagé notre Office et l’ont vulnérabilisé, par de l’affairisme, les indénombrables malversations, les agissements illégaux et du trafic mafieux. N’ayant personne vers qui se tourner et sur qui compter, à l’exception de votre excellence, voulons bien dénoncer tous ces délits et les trafiquants en tout genre et de tout poil surtout ceux, de notre Direction Générale, qui s’occupent directement des transactions douteuses et frauduleuses.
Il est à craindre, Monsieur le Ministre, qu’il y ait à un moment des scandales financiers à l’aspect de catastrophe économique au sein de notre entreprise à l’instar de « KHALIFA GROUPE ». De ce fait, nous avons l’honneur de venir par la présente requête vous demander, Monsieur le Ministre, de bien vouloir se pencher sur notre cas en diligentant une commission d’enquête auprès de notre Office avant que nos rapaces de dirigeants viennent à bout de leur sale besogne.

Nous portons à votre connaissance, Monsieur le Ministre, qu’en parallèle à deux événements majeurs qui ont marqué le mois de mars en cours, à savoir :

1) L’inauguration scandaleuse, en date du 18 mars 2009, de la salle de rééducation, de cent sept mètres carrés (107 m2), de l’unité de BENAKNOUN – Alger, à laquelle vous avez été invité, Monsieur le Ministre, et qui a coûté la bagatelle de deux milliards deux cent cinquante trois millions sept cent soixante cinq mille cent quarante deux dinars et dix sept centimes (2.253.765.142,17 Cts) au lieu de trois cents vingt et un millions de centimes (321.000.000,00 Cts), à raison de trois millions de centimes (3.000.000,00 Cts) le mètre carré bâti fini,

2) Le blocage du compte bancaire de cette même unité en date du 23 mars 2009, par un huissier de justice, suite à un jugement définitif et exécutoire, délivré par le tribunal d’Alger concernant les rappels des indemnités de nuisance dues aux travailleurs de notre office qui ont été supprimées à tord par notre Directeur Général, en sa qualité de président de la commission qui a élaboré la convention collective en 2001, assisté par le Sieur SEBAI, simple technicien en mécanique et actuel directeur central technique. Ce contentieux, très mal géré par la direction générale, particulièrement par sa juriste en l’occurrence Mlle BENKACI, de surcroît directrice centrale de l’administration, a abouti à ce résultat catastrophique qui se chiffre à plus de 26 (vingt-six) milliards de centimes et au risque de fermer l’entreprise pour banqueroute (faillite).


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Sans vergogne, ni foi ni loi et profitant toujours de la naïveté des travailleurs, une escroquerie et une arnaque scandaleuse et unique en son genre s’est produite à l’occasion de l’anniversaire de notre office, quant notre Direction Générale a acheté, en pleine saison printanière pour ne pas dire période chaude et sans aucune consultation restreinte préalable ni appel d’offre, mille quatre cents cinquante trois (1453) couvertures (couettes) d’une très mauvaise qualité, avec une somme astronomique de quatre cent vingt trois millions six cent vingt trois mille cinq cent quarante cinq dinars et soixante huit centimes (423.623.545,68 Cts), au profit soi-disant de tous les travailleurs de l’office à travers le territoire national, chez un même fournisseur, possédant un atelier de confection archaïque dans un coin perdu, de surcroît très proche parent (sœur) d’un cadre supérieur de l’entreprise (retraité contractuel), à un prix unitaire deux fois et demie (2,5 fois) supérieur au prix détail appliqué sur le marché local. Au lieu de profiter des prix préférentiels par rapport à la quantité très importante des couvertures achetées et faire jouer la concurrence à travers les différentes régions du pays, des surcoûts viennent se greffer au coût d’achat tels que les frais de transport et les frais de missions colossaux des syndicalistes véreux en villégiature transformés à l’occasion en livreurs (facteurs de la honte) à partir de l’Algérois.

La livraison partielle de cette MARCHANDISE (couette) a été effectuée au niveau de quelques unités seulement sans aucun document ou pièces probantes retraçant son acheminement (ni bon de livraison, ni bon de cession, ni décharge, ni renseignement du fournisseur, ni rien du tout).

Toute cette opération s’est accomplie avec la complicité du président du Comité de Participation, en l’occurrence le Sieur BOUCHELITI, qui a été désigné par le D.G., en passant tout simplement par le bureau syndical, car vous ne trouverez aucune trace de son élection dans une quelconque structure (instance) de base et l’Administration Centrale laisse faire sans lever le petit doigt et se trouve de fait, pas tout à fait, coupable mais responsable de ce genre de dérive. Alors que les Œuvres Sociales sont en situation de découvert (déficit) et en dépassement par rapport aux cotisations des travailleurs dues par l’employeur et qu’en face des prêts sociaux tels que « mariage et décès » de plusieurs travailleurs restent toujours bloqués par cette instance.

Comme il y a à boire et à manger au niveau des œuvres sociales dont la gestion centralisée a toujours été opaque, il fallait des hommes de paille du D.G. et qui mieux que Messieurs BOUCHELITI N. et FERRADJI M. pour cette tâche et qui mieux qu’eux pour couvrir les antécédents de cette instance au passé très trouble, mais malheureusement jamais auditée et la Direction Centrale des Finances et Comptabilité laisse faire sans demander et exiger des comptes.

Dans l’attente des conclusions de la commission d’enquête que vous voulez bien dépêcher sur les lieux, Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués.


Copie :

Monsieur le président de la république,
Monsieur le premier ministre.
Monsieur le Procureur Général

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